1. |
Théâtre clandestin
03:53
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Vous pouvez toujours aboyer
Ce sont vos hurlements
Et ceux de vos chiens
Qui nous poussent à faire la sourde oreille
Quand votre propagande arrogante
Répand son fiel dans nos demeures sordides
Inonde nos alcôves innocentes
Jusqu'aux derniers recoins de nos jardins secrets.
Vous pouvez mutiler
Tout notre savoir
Ce sont des grands pans d'inconnu
Qui hantent les ordres du jour de nos réunions de nuit
Ce sont des trous béants
Perforant notre histoire
Mémoires effacées des fichiers
Et des pages arrachées dans nos livres
Vous pouvez toujours
Serrer nos ceintures
Et resserrer vos surveillances
Vous n'empêcherez pas
Nos ventres de crier famine
Après le couvre-feu
Ce sont vos privations qui nourrissent nos haines
Et abreuvent nos révoltes
Vous pouvez briser
nos rêves
Ce sont les zones
sinistres des banlieues, les arrière-cours nauséabondes
Les no man's land
jonchés de cadavres
Les tours des cités mouroirs
qui entachent nos horizons, et nous incitent à lever l'ancre.
Vous pouvez toujours
Serrer nos ceintures
Et resserrer vos surveillances
Vous n'empêcherez pas
Nos ventres de crier famine
Après le couvre-feu
Ce sont vos privations qui nourrissent nos haines
Et abreuvent nos révoltes
Ce sont des trous béants
Perforant notre histoire
Ce sont des grands pans d'inconnu
Qui hantent les ordres du jour de nos réunions de nuit
Vous pouvez toujours
Serrer nos ceintures
Et resserrer vos surveillances
Vous n'empêcherez pas
Nos ventres de crier famine
Après le couvre-feu
Ce sont vos privations qui nourrissent nos haines
Et abreuvent nos révoltes
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2. |
Respire
04:00
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Respire avant la tempête
Laisse couler le goût des défaites
Et le vent souffler sur les crêtes
Le froid nous apaisera
Respire avant les tourments
Envisage les derniers moments
Ces visages, tous ces monuments
Les silences, le murmure des arbres
Respire, vers la lumière
Respire, que passe l'hiver
Respire avant les remords
Dévisage ma route vers le Nord
Ces souvenirs qu'on laissera pour morts
Quand les larmes se mêlent à la pluie
Respire, vers la lumière
Respire, que passe l'hiver
Respire avant les sommets
Considère mes ombres portées
Les sentiers qui meurent en été
Sous le poids de nos années folles
Respire, vers la lumière
Respire, que passe l'hiver
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lo-bau Lutzelbourg, France
De ferments électriques en mélodies synthétiques, il aura fallu un peu de temps à lo-bau pour se bâtir, aux rythmes de Vincent Fallacara (Torso, Lüderitz) et Antoine Villard (L.I.P.S, Secretive). Comme un modeste Bauhaus sonore, comme un hommage à l'illustre ancêtre napoléonien, héros du pays, mais à la manière de notre époque, lo-bau oscille entre révolte et nihilisme, entre rage et plénitude. ... more
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